J’avais oublié à quel point la liste des choses à faire est longue pour remettre un bateau en service. Une fois mâté et mis à l’eau, normalement on met les voiles et on part vers le soleil couchant, non ?
Allez hop, à l’eau !
Bon, pas tout à fait. Cet hiver, j’ai fait changer le gréement dormant (tous les câbles qui tiennent le mât). Le chantier m’a remonté tout ça comme il faut, à moi maintenant de retrouver des réglages qui tiennent la route. En particulier la tension des D2, pour laquelle il faut monter en bout de barre de flèche. Alors, j’enfile mon baudrier pour aller faire Tarzan.
À deux, quelqu’un pourrait regarder d’en bas la forme que prend le mât et me dire s’il faut deux tours de plus, trois tours de moins, à bâbord ou à tribord. Tout seul, je m’amuse à monter-descendre, remonter-redescendre… La première barre de flèche n’est pas très haute, passe encore. Par contre, il faut quand même que j’aille jusqu’en haut pour appliquer du scotch sur des goupilles qui dépassent, il ne manquerait plus qu’un spi vienne se déchirer dessus.
De toute façon, j’avais noté sur ma liste de refaire un exercice de montée au mât en solo. Mais ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. De chez pas ma tasse de thé. Là, c’est au port avec le bateau bien sage. Si un jour il faut le faire en navigation, pfff…
La France d’en haut vue depuis celle d’en bas.
L’inverse.
Travail en bout de barre de flèche : moi Tarzan.